LA FAUNE ET LA FLORE
Le Mali a des forêts classées et des parcs de réserves de faunes. La faune malienne est très riche, elle se caractérise par une diversité desespèces. On y compte plus de 138 espèces de mammifères 143 espèces de poissons.On dénombre au moins 640 espèces d’oiseaux. Les oiseaux migrateurs paléarctiques passent plus de la moitié de l’année dans le Delta centra du Niger où ils viennent se protéger des rigueurs de l’hiver et s’engraisser pour affronter le voyage vers l’Europe.
Au sujet de la flore, on répertorie à ce jour près de 1739 espèces spontanées ligneuses réparties
en 687 genres provenant de 155 familles.
La richesse et la diversité des ressources naturelles offrent une chance au développement de l’écotourisme, une forme alternative de tourisme pour la préservation et la conservation des écosystèmes et de la biodiversité. Le Mali se distingue par la présence de plusieurs zones écologiques mondiales.
Les Chutes d’eaux : Les régions de Kayes, du Mandé et de Sikasso regorgent de chutes d’eaux et d’une flore exubérants.
FLEUVE
Le Mali est traversé par deux importants cours d’eau de l’Afrique de l’Ouest, il s’agit du fleuve Niger 1700 km et du fleuve Sénégal 800 km. Il existe aussi des lacs et de très grandes mares. D’où l’existence de nombreuses zones humides dont certaines sont classées comme Site Ramsar. Le Mali est signataire de la Convention Ramsar sur les zones humides.
Le Mali souhaite encourager le tourisme fluvial sur le fleuve Niger, l’Agence de Promotion Touristique du Mali, veut dans le même sens encourager le développement de nouveaux produits comme la découverte du Niger en jet ski, la balade et les croisières sur le fleuve.Les fleuves au Mali constituent est une belle opportunité pour la promotion du tourisme intérieur, de tourisme fluvial, de l’artisanat local et de la diversité socioculturelle.
DÉSERT
Le Mali, pays continental au centre de l’Afrique de l’Ouest couvre une superficie de 1.241.238 km2. Le désert et ses abords, partie intégrante du SAHARA occupent au nord les 2/3 du territoire national. Cet espace est reparti entre les régions administratives de Tombouctou, Gao, Kidal, Ménéka et Taoudenit.
Le désert malien peut être qualifié d’unique, complexe, diversifié pour la qualité originelle des lieux (immensité, dunes, silence), la production vivante de la culture (habitats, art et artisanats, manière d’être et de vivre), l’état des vestiges (gravures, peintures, ruines etc.
A l’exception de l’Adrar des Iforas «la montagne des seigneurs» (Kidal), îlot montagneux
de formation volcanique qui culmine à 800 m, le reste du territoire est un pays plat présentant dans le bassin de Taoudéni, du Tanézrouft (Tombouctou), la vallée du Tilemsi (Gao), la vallée de l’Azawak (Ménaka) des paysages grandioses, des océans de sable, des vestiges d’un passé historique très riche.
Depuis les temps immémoriaux, le Sahara était le caravansérail de toutes les pistes. Point
de passage obligé de tous ceux qui transitent de la Méditerranée à l’Atlantique.
Le désert malien est un fantastique musée à ciel ouvert. Des milliers d’années de l’histoire des hommes sont peints ou gravés sur la pierre. Ici, un anthropologue ou un préhistorien pourrait vous faire partager sa passion pour ces traces anciennes et les questions qu’elles posent à l’humanité.